Jean-François Jenny-Clark

Il est vraisemblable que Jean-François n’aurait pas adhéré d’emblée à l’idée qu’un site Internet lui soit uniquement dédié. Car il n’aimait pas se mettre en avant, lui qui pourtant a justement mis en valeur tant d’autres musiciens. A l’inverse il ne me semble pas juste que l’on ne puisse retrouver nulle part sur le net, une trace concrète et un tant soit peu synthétique de sa trajectoire musicale.

Contrebassiste d’exception, J.F. est au départ autodidacte – il se serait mis à cet instrument après que son frère guitariste lui en ait mis une d’office dans les mains un soir de concert où le titulaire était indisponible, et également après avoir entendu André Condouant en jouer dans un club de St Germain. Il est probablement l’un des rares à avoir plus tard passé avec brio le concours du CNSM en mâchonnant nonchalamment un chewing-gum. Il est finalement devenu professeur lui-même au Conservatoire. Ouvert à toutes les esthétiques, il a interprété et joué aussi bien de la musique classique, moderne, du jazz – bien sûr ! – et même de la variété, et dans tous ces domaines, a certainement marqué tous ceux qui l’ont rencontré.

Ne l’ayant moi-même que trop peu connu, j’ai préféré faire ici la part belle aux témoins qui l’ont côtoyé et qui ont partagé avec lui quelques tranches de vie. Afin de structurer un peu ce propos, je l’ai assorti des éléments “techniques” que j’ai pu rassembler par ailleurs : une discographie pour laquelle j’invite chacun à rajouter éventuellement les informations qui m’auront échappé, quelques repères chronologiques qui ont jalonné son existence, et une liste totalement incomplète des éléments bibliographiques, filmographiques et désormais également numériques dont j’ai pu avoir connaissance. Là encore, j’invite tous les internautes impliqués, à m’aider à enrichir ces listes s’ils en ont la possibilité.

Je tiens donc à remercier ici tout particulièrement l’ensemble des personnes qui ont répondu à ma demande, qui ont pris la peine d’écrire les lignes citées ici, et qui ont bien voulu me faire confiance dans cette réalisation. Tous gardent et à jamais, je le crois, quelque part dans leur cœur, un petit coin de pensée pour J.F.. Il le mérite largement.

Christophe Jenny – août 2003

N.B. la photo utilisée en bandeau de ce site est de Jean-Jacques Pussiau

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